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CHSCT : instance et incivilités

La CFDT a fait part (courrier du 18 octobre 2017), à nouveau,  des difficultés rencontrées par le CHSCT.  Depuis ce courrier, un troisième CHSCT a été organisé par le SDIS…mais toujours dans l’attente d’une réunion d’un groupe de travail sur les incivilités…

Courrier sur le CHSCT en pdf

La CFDT souhaite, à nouveau, vous interpeller sur le fonctionnement du comité d’hygiène, de sécurité, de santé et des conditions de travail (CHSCT) au sein du SDIS de la Gironde.

Cette instance s’est réunie le 14 février 2017, une deuxième étant programmée pour fin novembre. Cela porte le nombre de CHSCT à deux pour l’année 2017. Or, le décret n°85-603 du 10 juin 1985 modifié relatif à l’hygiène et à la sécurité du travail ainsi qu’à la médecine professionnelle et préventive dans la fonction publique territoriale applicable pour les SDIS, prévoit en son article 58 la tenue d’un minimum de trois CHSCT par année.

Force est de constater, comme pour l’année 2015, que le minimum réglementaire n’est pas respecté pour 2017.

Par ailleurs, les incivilités subies par les agents dans l’exercice de leur mission, y compris celles donnant lieu à des arrêts de travail, ne font pas toujours l’objet d’une remontée du SDIS auprès des représentants du personnel au CHSCT. Les demandes d’enquête du CHSCT dans ce cadre  sont rejetées.

Interrogé par les représentants du personnel du CHSCT, le service d’hygiène et de sécurité du SDIS a confirmé l’absence de communication et refusé l’ouverture d’enquête par le CHSCT.

Ce refus est motivé par l’existence de plainte et ce, afin de ne pas créer d’interférences avec l’autorité judiciaire.

Cependant, le décret n°85-603 du 10 juin 1985 définit en son article 41 les prérogatives des membres du CHSCT. Ces derniers doivent, d’une part, avoir connaissance des accidents de travail. D’autre part, ils peuvent diligenter une enquête. L’exception à ces prérogatives n’est pas prévue par le texte réglementaire. De plus, ces enquêtes du CHSCT ont pour vocation de dégager des mesures préventives. Les enquêtes judiciaires ont, quant à elles, un objectif autre, sans lien aucun avec l’objet des enquêtes dans le cadre du CHSCT.

Or, l’absence de communication des éléments ainsi que la décision préalable du directeur du SDIS pour toute enquête, constituent des dérogations à la pleine application du décret. Concernant l’autorisation préalable du directeur du SDIS de la Gironde pour le déclenchement d’enquête, la CFDT a, notamment, fait un recours en annulation auprès du tribunal administratif.

Outre la non application des textes réglementaires, la CFDT s’interroge aujourd’hui sur la réelle prise en compte des conditions de travail des agents pourtant soumis de fortes sollicitations.

Aussi, la CFDT demande que les dispositions du décret n°85-603 du 10 juin 1985 soient pleinement respectées et mises en œuvre au SDIS de la Gironde.

Bordeaux, le 18 octobre 2017

Régime indemnitaire – PATS

RIFSEEP

Dans le cadre du RIFSEEP, le SDIS a initié des groupes de travail sur la mise en place de ce nouveau régime indemnitaire. Cela concerne la totalité des agents des filières administrative, technique et médico-social.

3 dates ont été fixées : 12, 19 et 26 octobre.

Pour le 12 octobre, le SDIS de la Gironde a communiqué les éléments réglementaires  sans apporter de précisions sur le projet du SDIS.

Par la suite, le GRH a transmis, à la demande des représentants du personnel participant au groupe de travail , quelques éléments pour les deux autres réunions planifiées (19 et 26 octobre). Ceux-ci restaient cependant à être  complétés pour disposer d’un ensemble cohérent et abouti.

A ce jour, les organisations ont à leur disposition très peu d’éléments transmis par l’administration.

Prévu pour être présenter au comité technique du 20 novembre – soit à peine un mois pour étudier et négocier – les représentants du personnel ont formalisé une demande commune de report de ce dossier, le calendrier des négociations très court ne permettant pas de fournir, de la part des organisations syndicales, des propositions réfléchies et concertées, à la hauteur de l’enjeu pour les 430 agents  concernés, en adéquation avec les différents métiers au sein du SDIS de la Gironde.

Seule la communication de l’ordre du jour du comité technique du 20 octobre et l’inscription de ce dossier a permis de constater le rejet du report, aucune réponse n’ayant été adressée par l’administration.

Il est regrettable de constater un manque de volonté manifeste de la direction du SDIS de la Gironde de s’engager dans un réel dialogue social et un manque patent de considération à l’égard des PATS oeuvrant pourtant et malgré tout, à la bonne efficience du SDIS de la Gironde

 

 

 

 

Régime indemnitaire – PATS

RIFSEEP

Le GRH a communiqué, suite à la demande des représentants du personnel participant au groupe de travail sur le RIFSEEP, quelques éléments pour les deux réunions planifiées – 19 et 26 octobre. Ceux-ci restent à compléter pour disposer d’un ensemble cohérent.

Prévu pour être présenter au comité technique du 20 novembre – soit un peu plus d’un mois pour étudier et négocier – les représentants du personnel ont formalisés une demande de report de ce dossier.

A ce jour, les représentants sont dans l’attente de la réponse de la direction concernant ce report.